

Le château accueille trois artistes : Michel Audiard (sculpteur), Roman Proniaev (peintre) et Pierre Auzias (peintre voyageur) pour lesquels Lumière.s est un jeu de transparence, de relief, de volumes et d’ombres. Trois artistes aux techniques très différentes accueillies dans un cadre féerique par l’association d’animation du château qui joue le jeu de la correspondance avec Les Zendurances.
De l’océan Pacifique à l’océan Atlantique, sur une superficie de 9 630 000 km2 – l’équivalent du continent européen – les Etats-Unis sont un patchwork de populations (337 millions d’habitants) et de paysages. Les photographes d’Image Sans Frontière proposent quelques clichés d’incroyables sites de l’Arizona, de l’Utah, du Nouveau Mexique, de la Californie et du Wyoming.
Exposition du collectif Image Sans Frontière (www.image-sans-frontiere.net) avec le soutien de la commune de Gratot.
Par ses métiers de sociologue et de photographe, l’écriture et l’image ont toujours été présentes dans la vie professionnelle d’Irène Jonas. Toutefois, elle s’est affranchie de l’expression formelle afin d’élaborer une forme plus personnelle, axant sa recherche artistique vers la photographie plasticienne. Entre photo et peinture, cette série réalisée au Guilvinec pendant le confinement, donne du corps à cette orientation singulière superbe.
Exposition Les Femmes s’exposent, festival photo d’Houlgate avec le soutien de la commune de Gratot.
« A la recherche de nouvelles frontières dans les oasis qui ponctuent l’ancienne route de la soie, par-delà les espaces vides et solitaires, j’ai rempli ma mémoire de ces horizons aux visages découverts. » C’est au cours de ses longs et riches périples que Maxime Crozet a développé sa passion de la photographie, une photographie humaniste ici à la rencontre des visages lumineux qui peuplent la province du Xinjiang (littéralement nouvelle frontière) en Chine.
Exposition Les Chemins de photos (www.cheminsdephotos.com) avec le soutien de la commune de Saint-Sauveur Village.
Photographe et écrivaine espagnole installée à Paris, Lys Arango propose avec cette belle série en couleurs de mettre le focus sur une migration interne, celle d’une partie de la population du Guatemala, constituée de petits fermiers pauvres, que l’évolution du climat contraint, faute d’une seule récolte chez eux, de traverser le pays pour aller travailler à la cueillette du café, et revenir, forts d’un petit pécule arraché à la sueur du front, offrir les besoins vitaux notamment aux plus jeunes. Un enfant guatémaltèque sur deux a des carences en nutrition, le taux le plus élevé d’Amérique Latine.
Exposition Les Femmes s’exposent, avec le soutien de la commune de Saint-Sauveur-Village.
Imprégnée de justice sociale et environnementale, le travail photographique de Corinne Rozotte se caractérise par une approche documentaire et une recherche visuelle expérimentale et esthétique, comme ici en Chine où le développement du tourisme intérieur va de pair avec son hyper mise en scène. La plage, lieu de loisir jusqu’à alors peu connu, devient le cadre idéal du divertissement… et de la surveillance. Le « facekini », la cagoule de bain initialement utilisée pour protéger du soleil, y devient un objet symbolique contre tous les regards… inquisiteurs.
Exposition Les Femmes s’exposent, festival photo d’Houlgate.Avec le soutien de la commune de Gavray-sur-Sienne.
Huit photographes du collectif ont saisi les femmes et les hommes qui peuplent l’Afrique. Instants de vie figés : les femmes portent le monde sur leur tête ; les hommes dansent ou poussent leurs troupeaux pour les vendre au marché ; les enfants jouent… et travaillent aussi. Malgré l’effort et la chaleur, palpables, que ce soit dans un bidonville insécure de Luanda en Angola, sur le marché à Mopti, dans un village animiste du Sénégal ou sur le site de Djenné Djenna au Mali, le sourire n’est jamais loin et la vie palpite.
Exposition du collectif Image Sans Frontière (www.image-sans-frontiere.net) avec le soutien de la commune de Gavray-sur-Sienne..
Ils ont un local à Hauteville-sur-mer dont ils ont habillé les murs de précédents vagabondages photographiques. Adeptes, en toute humilité, des principes de Nadar selon lequel une bonne photographie, avant la technique, doit être celle qui révèle les âmes, Les Pixelistes de la Sienne partagent leur passion par l’échange, entre eux, et avec le public. Cette exposition, spécialement constituée pour Les Zendurances, témoigne de ce sens du partage, de l’émotion, et… d’une belle maîtrise de la technique.
Pas moins de quarante artistes, tous arts confondus, présentent leurs réalisations dans la salle Orvain. Le peintre local né à Budapest Akos Szabo en est l’invité d’honneur. Les organisateurs du salon profitent de cette occasion pour révéler l’ardente passion artistique (arts plastiques, musique, art culinaire…) qui anime toute la famille Szabo.
Ouvert tous les après-midis de 14h à 18 h ; toute la journée le samedi.
Un travail lumineux par le prisme du symbole : Alain Trouilly raconte, à travers sa série en noir-et-blanc, le migrant d’hier (l’exode des Lorrains en 1939) et celui d’aujourd’hui (fuyant les conflits et les régimes totalitaires), en nous mettant face à nos responsabilités. Une série puissante qui lui a valu le Grand Prix d’Auteur 2018 de la Fédération Photographique de France.
Dernier gardien d’un territoire de 770 000 km2 âprement convoité par les industries gazières (le sous-sol renferme 90% du gaz russe), le peuple des Nenets compte 40 000 personnes dont 8000 sont encore nomades éleveurs de rennes. Fabrice Dimier est allé à leur rencontre et met en lumière un mode de vie que la disparition progressive de la toundra et la sédentarisation croissante transforment inexorablement.
C’est à Lalibela, au nord de l’Éthiopie et au cœur du plus grand site chrétien de toute l’Afrique, que Marta Rossignol a choisi de plonger son regard. Lalibela, un temps menacé par la guerre civile, ce sont ces églises médiévales creusées dans des blocs de roche au XIIe siècle, site aujourd’hui classé au patrimoine mondial de l’UNESCO. Dans un noir-et-blanc très lumineux, la photographe montre à voir un lieu de spiritualité très vivant duquel émergent les visages de centaines d’adultes pratiquants et d’enfants au regard saisissant.
Pays de steppes ondulantes et de montagnes, l’ex-République soviétique du Kirghizistan, indépendante depuis 1991, reste centrée sur les traditions de l’élevage nomade, au sein desquelles le cheval est roi. Cette culture, relayée par les grandes épopées transmises oralement depuis des milliers d’années, est largement célébrée dans la littérature nationale. Les proverbes kirghizes octroient une grande place à l’animal. L’un d’eux dit « avec ton père tu connais le peuple, avec ton cheval tu connais le territoire », un autre assure que les « chevaux sont les ailes de l’homme ».
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« A la tombée du jour la lumière décline, la vitesse d’obturation de l’appareil photo en fait de même. C’est entre chien et loup, à l’heure bleue qu’une alchimie lumineuse opère. Le mouvement et la lumière s’amalgament, la matérialité de la machine s’efface, le train se transforme en filet lumineux ». Une occasion rêvée pour le photographe Ghislain Decq de figer l’incessant ballet ferroviaire tout près de chez lui, dans le Nord.
Un atelier de pratique artistique dans un centre social du Nord. Des familles se prêtent, malgré leur appréhension, au jeu du portrait, sans se dévoiler vraiment, en gardant leur part d’intimité. Ils se laissent découvrir par les mains, la gestuelle, la lumière… Grâce à la couleur et à la technique du light painting, Ghislain Decq réalise une série sensible, avec le souvenir d’un moment de partage… lumineux.
Voilà près de 15 ans qu’elle promène sa robe métallique aux quatre coins de la planète. L’ourson argenté c’est son sésame, son médiateur placide dont se saisissent, avec bienveillance, tous ceux qu’elle croise. C’est une part de l’enfance entre les bras d’une jeune étudiante en uniforme ou d’un vieil Indien enturbanné. Avec son ourson, la photographe Marta Rossignol a saisi le cœur de l’autre. C’est une exposition suspendue et de jolis castelets à hauteur d’enfants. Animations les 29, 30 et 31 août. En partenariat avec le centre d’animation Les Unelles.
Adepte de la photo nocturne et du light painting, passionné par la lumière et le mouvement, le photographe Ghislain Decq réalise une série de portraits de personnages endormis et crée, en mêlant plusieurs techniques, un univers féerique, entre rêve et réalité, dans un décor d’architecture industrielle.
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Charbert4 a investi le lycée Thomas Pesquet grâce aux professeurs d’Arts Appliqués afin de créer des œuvres avec les élèves à partir de la représentation de leurs angoisses pour mieux les exprimer (dans le cadre de « la mondiale de la trouille ») et d’une œuvre avec l’aide des sections et des ateliers volontaires de l’établissement. Un affichage dans la ville sera réalisé notamment pour le travail sur bâches en lien avec le salon d’art contemporain organisé sur Coutances en juin 2022. Le lycée ouvrira exceptionnellement ses portes au grand public lors de cette exposition d’artiste.
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Installée au cœur de la Manche, Laura Szabo est une artiste d’une famille dévouée à l’art sous toutes ses formes. Les membres de son atelier Les crayons agiles et les collégiens du club des arts de Gavray, ont transcrit leur réflexion sur la dégradation de la nature qui nous entoure (faune et flore locales) en choisissant le parti-pris de la beauté de l’infiniment petit à l’infiniment grand.
Ateliers dessin parents/enfants les 20 et 27 juillet et 3 août de 14h à 16 h sur place.
Voilà près de dix ans que François Dourlen, réalisateur télépilote de drone et photographe à Cherbourg, s’est fait connaître sur les réseaux sociaux avec d’irrésistibles « détournements » : avec son smartphone il intègre de célèbres personnages de fiction dans la réalité des paysages, des monuments ou d’éléments symboliques. Bien qu’il passe aujourd’hui plus de temps l’œil vissé à sa caméra, il a toujours le déclic pour continuer à mettre l’œil de Sauron, un sabre laser, un Simpson ou Lucky Luke là où on ne les attend absolument pas.
Cette série limitée de tirages est en vente. Les bénéfices iront à une association et les invendus à un service pédiatrique.
Projection du film « Lumière, l’aventure commence » – Dimanche 10 à 18h et lundi 11 à 21 heures.
Synopsis et informations pratiques à découvrir sur le site du Long CourT
Découvrez la richesse – et la fragilité – de la faune qui peuple le bocage dans un parcours en ville (ronds-points, espaces verts, jardin des plantes) grâce au travail patient et passionné du photographe William Duvernoy.
New-York, Tokyo, Shanghai… la passion pour la photo a déjà conduit Julie Glassberg à s’intéresser aux pratiques culturelles établies comme aux sous-cultures, aux scènes underground comme aux inadaptés de la société. Avec la photographie comme un passeport pour entrer dans des mondes qu’elle ne pourrait jamais voir autrement. Ainsi en est-il de cette série entre des visages connus et d’autres inconnus dont la photographe laisse à penser, par le côté esthétique et empathique qui s’en dégage, qu’ils ont eux aussi droit à… la lumière.
Exposition Les Femmes s’exposent avec le soutien du musée Tancrède et de la commune de Hauteville-la-Guichard.
« Faire mouche », « être excité comme une puce », « avoir des oursins dans les poches », « avoir le cafard » … l’auteur conférencier François Lasserre et le malicieux illustrateur Roland Garrigue pointent le doigt sur les expressions issues du monde animal. Une sélection d’une centaine d’entre elles donne lieu à l’échange, pour battre en brèche certaines idées reçues… et au sourire garanti.
Exposition du Festival International de la photographie animalière et de la nature de Montier-en-Der.
« Le matin regarder la lumière monter. Des fleurs parfois. Des ronces parfois. Un regard. Un mot. Des pensées. Des buissons. Des reflets. Le soir regarder la lumière descendre… ». Poète sensible, coloriste hors pair, peintre lumineux, Jean-Marc Emmanuel Gaillard c’est tout cela à la fois. Le vent qui bruisse entre les franges des saules et des roseaux, les reflets qui ondoient sur les étangs de Bresse, les lumières changeantes sur la rivière sauvage Le Doubs, tout est inspiration, subtile et tendre, pour cet esthète du mouvement et de la couleur.
L’atelier photo du centre d’animation Les Unelles de Coutances a largement l’âge de la maturité. Ses membres, tous bénévoles passionné.es se partagent entre argentique (quelques-uns) et numérique, en quête d’émotion. L’Atelier, qui donne rendez-vous chaque année au moment du festival Jazz sous les pommiers avec ses clichés des spectacles de l’édition précédente, a choisi, en prime, de se contraindre à travailler cette année un thème : entre ombre et lumière. Ça nous va !
Association pour l’apprentissage d’une pêche à pied respectueuse de la ressource, l’association APP2R d’Agon-Coutainville, depuis sa création, a multiplié les canaux pour sensibiliser à la beauté et la diversité des estrans de la côte ouest de la Manche. Tantôt par des initiations, des expositions commentées, des jeux mais aussi… par l’image. Un concours photographique met en lumière la richesse de la faune, comme cette année les oiseaux révélés par des photographes dont on ressent l’émotion et la passion.
Robert Pouchin (1915-2001) a toujours eu cette petite lumière dans l’œil : dès qu’un sujet, un moment lui apparaissait important, il le saisissait, non pour lui mais pour le partager, notamment dans la presse. Surnommé le « Robert Doisneau du Cotentin », il a fixé sur pellicule la reconstruction de la commune de Hambye où il avait créé un atelier de photographie. 34 clichés grand format la racontent au cours d’une belle déambulation dans le bourg.
Matieu né Maurice Mathieu à Paris en 1934 est peintre. Il est aussi mathématicien intellectuel engagé écrivain. Mais c’est avant tout et inlassablement par la peinture qu’il exprime son rapport au monde et son engagement. En 1995 il quitte Paris et installe son atelier dans la Manche à Saint-Denis-le-Gast. Il y peint dessine et publie intensément jusqu’à sa mort en 2017. L’exposition L’Ombre et la Forme fruit d’une collaboration entre l’équipe de l’abbaye et la famille de l’artiste présente une vingtaine d’œuvres de la période manchoise représentatives de thèmes chers à Matieu. Elle propose quelques portes d’entrées sur l’univers de cet artiste passionnant.
La 1re édition est une année test, « une version 0.0 » pour préparer, avec un maximum de structures locales volontaires, l’édition 2024 sous-titrée « Mouvement.s », avec l’idée d’impliquer le tourisme, la culture, les loisirs, les structures sportives et de mettre ainsi tout un territoire en … mouvement l’année des JO en France.