Petite histoire des cloches et d’un carillon
L’histoire campanaire de la cathédrale est assez bien connue à partir du début du XVIIe . A cette époque on trouve une douzaine de cloches réparties entre la grande tour (lanterne) qui en comporte sept et les deux autres (y compris celles dites « de l’horloge »).
En 1630, il est décidé de descendre six cloches de la grande tour et de les refondre pour former un ensemble de quatre, placées dans la tour nord.
En 1711, l’évêque et le chapitre décident de fondre le tombeau d’Hugues de Morville « afin d’améliorer la sonnerie de la dite église ». Il est décidé que la cloche ainsi fondue portera le nom « d’Hughes de Morville ».
Restaurée en 1754, cette cloche est le bourdon actuel (situé dans la tour Sud ). Le règlement pour les sonneries (1711) montre bien qu’avant l’installation du bourdon, la cathédrale disposait de 10 cloches réparties entre la tour sud (dite « du chapitre ») et la tour nord (dite « des fontaines ») :
- 3 dans la tour sud
- 7 dans la tour nord (trois petites plus St Lo, St Pierre, St Nicolas, St Charles, ces dernières fondues en 1630)
Seuls le bourdon et la plus lourde des cloches anciennes ont survécu à la Révolution. Pendant un siècle, elles seront seules à sonner. Cependant, vers 1880, une horloge mécanique (de marque Lussault), actionnant un carillon, est installé dans la tour sud. En 1924, à l’initiative de Mgr Guérard, quatre nouvelles cloches sont fondues et installées dans la tour nord où elles se trouvent encore.